Icon Books (UK). Totem Books (USA). Published 1999
by Ziauddin Sardar &
Jerry Ravetz, Illustrated / designed by
Borin
Van Loon
Most mathematicians are
born not made. I fall into the
latter category
(as
so often in these abstruse subjects, I represent "the beginner"
in the making of the book). Having done very badly at Pure Maths at 'A'
Level when at school I feel amply qualified to be appalled by the
rarified
and mystifying mental contortions of the mathematician. Hence my pride
at
the end result of what must rank as one of my most taxing 'Introducing'
titles of the lot.
Reviews
This is a guide to maths as a subject, If maths ever seemed boring and pointless when you were at school this book will illuminate the subject and give you a glimpse of this fascinating and sadly out of vogue subject. Sadly although it will get you interested, unless you have already covered the maths, it is likely to remain obscure. Frightful_elk (Sept 5 2008). www.goodreads.comMaths sans aspirine
(Les)
de
Ziauddin Sardar, Jerry Ravetz, Borin Van Loon
critiqué par Kinbote, le 19 décembre 2001 (Jumet
- 46
ans) 4 STAR REVIEW
La
plus grande création de
l'intelligence humaine depuis l'eau chaude
Voici un livre traduit de l'anglais qui, sous couvert d
’humour et de légèreté, nous
conduit
à l’essentiel des mathématiques. Le
livre est
truffé de collages de vieilles illustrations
réalisés par Borin Van Loon qui font passer par
les
bulles la pilule du texte, jamais amère, faut-il le
préciser.
D'abord les auteurs décrivent les divers
systèmes
numériques (des Aztèques, Mayas, Egyptiens,
Babyloniens
et Chinois) qui ont assuré de par le globe la
préhistoire
des mathématiques avant la théorisation
effectuée
par Euclide dans ses fameux Livres. Cette diversité des
approches mathématiques est maintenue tout au long du
manuel.
Les mathématiciens mis à l’honneur sont
ceux qui
ont fait bifurquer leur discipline, lui ont ouvert de nouveaux horizons
ou l'ont profondément mise en question comme
Zénon
d’Elée avec ses paradoxes (au V ème
siècle
avant Jésus-Christ) dont le plus
célèbre reste
celui de la course d'Achille avec la tortue.
On sait peu que les mathématiques se sont, dans
les
premiers siècles de notre ère,
développées
surtout en Chine et en Inde (ces deux civilisations trouvant des
approximations très correctes de Pi et découvrant
le
triangle de Pascal bien avant le penseur français), assurant
ainsi le lien entre l’arrêt des recherches
grecques, faute
de civilisation hellénique, et la reprise de toutes les
traditions existantes par les Arabes dès le IX
ème
siècle, avant leur transmission à l'Europe de la
Renaissance. L’apport arabe concernera surtout
l’algèbre (application systématique des
opérations de l’arithmétique
élémentaire aux expressions
algébriques) et de la
trigonométrie. Descartes sera ensuite celui qui va fusionner
l’algèbre et la géométrie
parce qu'il
jugeait la première « obscure et confuse
» et la
seconde « trop restrictive » pour fonder la
géométrie analytique.
Les auteurs nous donnent une illustration
intéressante,
à partir d'une automobile en mouvement , de la
dérivation
et de l’intégration, les deux
opérations qui sont
à la base du calcul infinitésimal. On apprend que
Berkeley,philosophe et évêque anglican, au XVIII
ème siècle, visera à
démontrer que les
libres penseurs, dans leur science, reproduisaient le dogmatisme et
l’obscurité dont on accusait à
l'époque les
pires théologiens, critiques à l'encontre de la
Raison
qui seront reprises au XX ème siècle par T.S.
Kuhn.
Les auteurs citent à l’occasion un
ouvrage de
fiction amusant de E.A. Abbott décrivant une
société de polygones vivant dans un plan.
Evariste Galois, au destin tragique, est celui qui va ouvrir
la
voie, avec sa théorie des groupes, à une
mathématique structurelle, libérée des
nombres et
portant sur de nouveaux objets. L’utilisation de
l'algèbre
booléenne (des ensembles) permettra, entre autres choses, le
fonctionnement des moteurs de recherche sur le web. On voit aussi la
méthode de classement employée par Cantor pour
énumérer tous les nombres rationnels (les
fractions) qui
va, lui aussi, mettre au jour des paradoxes et des
incomplétudes
qui vont sérieusement ébranler les
mathématiques,
avant les travaux de logiciens comme Bertrand Russell ou Kurt
Gödel qui ne feront que les mettre un peu plus en
péril. On
nous explique en quelques mots de quoi retourne la théorie
du
chaos, des fractales ou la topologie et aussi à nous
méfier de l'usage que la politique fait des chiffres et des
résultats statistiques. Ils distinguent les trois types de
probabilités, souvent confondus:
géométrique
empirique et d'estimation. Ils relèvent pour terminer la
mainmise de la civilisation occidentale sur les
mathématiques et
les sciences, qui s’est appropriée ou a
négligé les formes de savoir des peuples non
européens (Inde, Chine ou Islam) qui ne
répondaient pas
à la conception platonicienne des mathématiques
(savoir
affranchi de la pratique qui atteint la Vérité et
ignore
la contradiction) ou au vieux projet de Descartes de rendre tout
mathématisable. [Merci
beaucoup, Kinbote, mon ami!- Ed.]
(http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit)
It is almost impossible to
rate these
relentlessly hip books - they
are pure marmite*. The huge
Introducing ... series (about 80 books covering everything from Quantum
Theory to Islam), previously known as ... for Beginners, puts across
the message in a style that owes as much to Terry Gilliam and pop art
as it does to popular science. Pretty well every page features large
graphics with speech bubbles that are supposed to emphasise the point.
Does it work in practice? In this case it's a mixed bag. The
illustrations are rather less mind boggling than in many of the series
relying a lot on what look like old magazine illustrations - they are
wonderful, but perhaps not quite as good at shocking the illustration
into your brain as the weird and wonderful images these books usually
contain.
The maths itself is fine, though there are a few worrying omissions,
uncomfortable changes of speed and perhaps a rather excessive political
correctness. For example, talking about powers, it doesn't bother to
explain how multiplying two powered numbers together, you add the
powers. (e.g. 105 x 103 = 108 because 5+3=8). If we had been told that
it would make a lot more sense of the negative powers, and particular
of something to the power zero (e.g. 100=1), the explanation for which
in the book is absolutely feeble.
Changes of speed are evidenced in the way it shoots into some stuff
with very little explanation (tedious pages of trigonometry, for
example), the spends ages over a triviality. And the political
correctness is clear in the excessive attempts to allocate priority
wherever possible to a non-Western source. E.g. the Jain idea that
there are three types of infinity "near infinite, truly infinite and
infinitely infinite" receives the comment "European mathematics did not
scale those heights until just a century ago, in the work of Cantor."
Apart from the fact that Cantor was dealing with proofs on the nature
of infinite sets, not vague woffly statements that could mean almost
anything, this overlooks the fact that Galileo had already made much
more specific comments on different infinity well before Cantor was
around.
Don't take it that this book's all bad. As it says on the cover, there
just isn't another book around that can precis a subject the way this
does, but it just could have done the job better.
*Marmite? If you are puzzled by this assessment, you probably aren't
from the UK. Marmite is a yeast-based product (originally derived from
beer production waste) that is spread on bread/toast. It's something
people either love or hate, so much so that the company has run very
successful TV ad campaigns showing people absolutely hating the stuff...
(http://www.popularscience.co.uk/reviews/rev175.htm)
Darwin...
Genetics...
Buddha...
Eastern
Philosophy...
Sociology
Cultural
Studies...
Media
Studies...
Critical
Theory...
Science...
Psychotherapy...
Hinduism
Statistics
DNA
Economics